PROGRAMME             REHABILITATION DE 40 LOGEMENTS SOUS LA DEMARCHE ENERGIESPRONG ET DE 30 LOGEMENTS BBC
LOCALISATION          HALLUIN_FR
AVANCEMENT           LIVRÉ [2024]
SURFACE SDP           4.650 m²
MONTANT                 8.400.000€ HT   
PERFORMANCE        ENERGIE 0 et BBC RENO
MOA                           3F NOTRE LOGIS
MOE                           REDCAT ARCHITECTURE + NORTEC + SYMOE + BELENCONTRE
ENTREPRISES           TOMASINI CONSTRUCTION + DUMONT ENERGIE + EMENDA
Approche architecturale
1 : une volumétrie mal intégrée, qui ne correspond plus aux besoins des habitants
2 : Un épaississement de la résidence sur la coulée verte pour offrir espaces extérieurs et extension des séjours
3 : Une percée pour reconnecter la résidence au quartier et réintégrer la volumétrie de la résidence au tissu urbain environnant
4 : Un socle résidentiel et pérenne
5 : Un jeux de creux et de reliefs pour marquer des verticalités
6 : Une animation du pignon en connexion avec la coulée verte
La parcelle d’étude se trouve à Halluin, en entrée de ville. Enclavée en cœur d’îlot, la résidence Bouvier est desservie par la rue de même nom.
 
Le contexte urbain est composé de maisons de ville sur la rue de Lille, d’habitat pavillonnaire en cœur d’îlot et d’une ancienne voie ferrée destinée à être transformée en promenade paysagère. 

Construit en 1962 par l’architecte Charles Abadie, le bâtiment se développe sur un tracé concave, et sur un gabarit constant de quatre niveaux. 
Dans la perspective de la rue Bouvier et en fond de scène d’une voie verte à venir, la résidence Bouvier a vocation à s’ouvrir sur la ville, à devenir une porte d’entrée vers le futur parc. 

Le gabarit de la résidence, de par son linéaire important, est en rupture avec l’échelle pavillonnaire des maisons avoisinantes. 

Les logements existants ne répondent plus aux normes de surfaces actuelles. Mais la faible épaisseur des murs porteurs rend difficile 
des extensions par jumelage des appartements existants. 

© Romain Guilbert

Pour connecter la rue Bouvier à la voie douce à venir, une travée de l’immeuble existant est déposée. Le vide ainsi ménagé accueille une placette et des services partagés. 

Pour rétablir la continuité urbaine avec le contexte d’habitat pavillonnaire, le socle du bâtiment reçoit un traitement différencié qui lui confère un aspect plus domestique, à l’échelle du piéton. 

Côté parc et suivant l’orientation solaire privilégiée, le bâtiment existant est épaissi afin d’augmenter les surfaces et le confort des logements. Le volume rapporté loge extensions de séjours et extérieurs privatifs.
Les deux immeubles résultant de la découpe du bâtiment d’origine accueillent respectivement 40 logements BBC et 30 logements « EnergieSprong ». 

Le socle est traité en briques. Les étages sont bardés de panneaux de teinte blanche et les loggias sont traitées en bois.

La faille est largement végétalisée. Elle accueille des arbres de hautes tiges et des zones de prairie fleurie.

© Romain Guilbert

« Roger Georges Henri Emile Bouvier est né à Calais le 15 novembre 1922 et décédé le 14 juin 1966 en son domicile à Halluin. (…) En 1966, le journal titrait : Le collectif de 80 appartements sera terminé à la fin de l’année. » 

Construit entre 1963 et 1966 par l’architecte Charles Abadie, pour le compte du Comité Interprofessionnel du Logement (CIL) et par les sociétés « Notre Logis » et « Notre maison », l’immeuble comptait 80 appartements répartis en 8 studios, 40 deux pièces et 32 trois pièces.
Suite à « l’augmentation des naissances durant les années 1945 à 1947 » et pour « loger tous ces nouveaux foyers qui ne peuvent se contenter d’une ou deux pièces ou de vivre chez leurs parents » , la C.I.L inaugurait en 1966 cet immeuble collectif dans le « confort et la cadre naturel » .

Construire sur la ville déjà là, c’est réfléchir à la réhabilitation d’immeubles constituant le patrimoine du XXe siècle en respectant leurs qualités originelles, ici l’ouverture sur le paysage de la résidence. 

© Romain Guilbert

© Romain Guilbert

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