PROGRAMME REHABILITATION DE 298 LOGEMENTS COLLECTIFS + DEMOLITION DE 19 LOGEMENTS + RESIDENTIALISATION
LOCALISATION ARRAS_FR
AVANCEMENT CHANTIER
SURFACE SDP 18.992 m²
MONTANT 18.500.000€ HT
PERFORMANCE bbc effinergie
MOA PAS DE CALAIS HABITAT
MOE REDCAT ARCHITECTURE + PROJEX + DIAGOBAT + LAND
ENTREPRISE RABOT DUTILLEUL CONSTRUCTION (MANDATAIRE DU GROUPEMENT)
Le site du projet se situe au coeur du quartier Baudimont, au nord-ouest de la ville d’Arras. Il est bordé par les rues Renoir, Rouault et Matisse. Le site bénéficie de la proximité directe d’un centre commercial, d’un centre hospitalier, d’une crèche, d’une piscine et d’une mosquée.
Historiquement situé dans le faubourg de Baudimont, la situation topographique du site est propice au XVIIIe siècle à l’implantation de moulins à vent. Cette problématique identifiée sera traitée dans le cadre du projet urbain du quartier.
Au cours des années 1960, pendant la période de la Reconstruction, la ville d’Arras s’étend sur ses terres agricoles. C’est ainsi que naît « La Cité de Baudimont », pour loger vite et bien la population, dans un contexte de Zone à Urbaniser en Priorité (ZUP).
L’architecte à l’origine de ce projet urbain est Yervante Toumaniantz. A la Libération, il est nommé architecte français du ministère de la Reconstruction et de l’urbanisme dans le Nord.
Au cours des années 1960, pendant la période de la Reconstruction, la ville d’Arras s’étend sur ses terres agricoles. C’est ainsi que naît « La Cité de Baudimont », pour loger vite et bien la population, dans un contexte de Zone à Urbaniser en Priorité (ZUP).
L’architecte à l’origine de ce projet urbain est Yervante Toumaniantz. A la Libération, il est nommé architecte français du ministère de la Reconstruction et de l’urbanisme dans le Nord.
A l’époque, l’ensemble urbain est composé de sept barres d’immeubles collectifs en R+4, desservis par trente-six entrées pour un total de trois-cent-soixante logements. A cela viennent s’ajouter l’emblématique Tour Cézanne, au coeur du quartier, ainsi qu’un ensemble de maisons individuelles en limite Sud.
Au cours des années 1990, dans le cadre de l’ANRU, les bâtiments ont fait l’objet d’un projet de réhabilitation thermique considéré comme l’une des premières mises en oeuvre d’ITE en France.
Dans la continuité de l’action du NPNRU, l’agence d’urbanisme BLAU, dirigée par Marie Blanckaert et l’agence d’architecture AD-LIB dirigée par Laurent Machet dessinent un plan urbain et une programmation architecturale ambitieuse dans une démarche en co-création. Le projet, cocréé avec les riverains, a pour vocation de reconnecter un quartier historiquement conçu hors sol, à son environnement proche. L’objectif est de « faire couture » entre les différentes couches urbaines, en proposant une promenade paysagère en prolongement de la rue Matisse.
Au cours des années 1990, dans le cadre de l’ANRU, les bâtiments ont fait l’objet d’un projet de réhabilitation thermique considéré comme l’une des premières mises en oeuvre d’ITE en France.
Dans la continuité de l’action du NPNRU, l’agence d’urbanisme BLAU, dirigée par Marie Blanckaert et l’agence d’architecture AD-LIB dirigée par Laurent Machet dessinent un plan urbain et une programmation architecturale ambitieuse dans une démarche en co-création. Le projet, cocréé avec les riverains, a pour vocation de reconnecter un quartier historiquement conçu hors sol, à son environnement proche. L’objectif est de « faire couture » entre les différentes couches urbaines, en proposant une promenade paysagère en prolongement de la rue Matisse.
La "Cité de Baudimont" est construite dans les années 60, en pleine période de la Reconstruction. L'architecte à l'origine de ce projet est Yervante Toumaniantz. A la libération, il est nommé architecte français du ministère de la Reconstruction et de l'urbanisme dans le Nord.
Une première réhabilitation en 1990 s'inscrit en rupture de la sobriété d'origine.
RETROUVER LE VOCABULAIRE D’ORIGINE
A l’origine, les façades étaient épurées et homogènes. La réhabilitation des années 1990 s’inscrit en rupture de cette sobriété. Elle propose un ordonnancement socle – corps – attique composé de différents matériaux ayant depuis mal vieilli.
Notre projet tend à retrouver le vocabulaire épuré des façades d’origine en homogénéisant les matériaux et les teintes. Les façades sont isolées par l’extérieur et bardées de pierres composites, géosourcées et pérennes. Le traitement homogéne permet de rétablir le dessin d’origine des façades.
En écho au projet initial, les halls et cages de circulation se démarquent des façades principales et sont traités en bardage bois biosourcé.
Le moucharabieh historique est reinterprétée avec un calepinage subtil de montants en bois qui habillent les cages de circulation.
CREER DE L’USAGE COLLECTIF
Les façades Nord marquent les entrées, leur adressage et le traitement du seuil jusqu’à l’accès des logements.Les cages d’escalier sont bardées de bardage bois composite et biosourcé. Ce bardage est ajouré au droit des pavés de verre. Un motif géométrique d’inspiration Art Déco vient s’inscrire par-dessus afin de recréer le dessin qui habillait historiquement les circulations verticales.
Les halls d’entrée, en continuité des circulation verticales, sont également bardés de bardage bois. L’ensemble (signalétique, luminaire et parement) confère une écriture résidentielle et identitaire à chaque entrée des bâtiments rénovés.
L’entrée est signalée par une placette, lieu de rencontre à l’échelle d’une unité de voisinage. Elle est réalisée en réemploi du béton des jardinières actuelles qui seront posées en revêtement de sol sur joint engazonné, en reprenant ce jeu de motif en pavage.
Une partie des locaux vélos est réalisée Hors-Site à l’aide d’éléments métalliques modulaires 3D. Ils sont adossés aux façades de manière à mettre à distance les logements du rez-de-chaussée de l’espace public. Cet emplacement permet un accès facile qui facilite l’usage quotidien. Les habitants intéressés par le dispositif possèdent ainsi leur propre espace de stockage répondant à la problématique de sous-utilisation des locaux vélos collectifs. Ce principe concourt au sentiment d’individuation de chaque résident.
Les façades et coeurs d'îlots à l'origine du projet dans les années 60.
La réhabilitation des années 90 a provoqué la suppression de l'ouverture toute hauteur dans le séjour des logements.
Les allèges fixes et opaques sont supprimées au profit d'ouvrants et de fixes vitrés toute hauteur. Le garde corps barreaudé est un support d'appui pour les jardinières qui personnalisent les façades.
CREER DE L’USAGE INDIVIDUEL A TRAVERS LA REAPROPRIATION DES OUVERTURES SUR LE PARC
Pour se réapproprier les vues sur l’extérieur et gagner en lumière, le compartimentage des menuiseries des séjours est revu. Il se constitue de deux ouvrants et d’un petit fixe. La suppression de l’allège au profit d’un garde-corps barreaudé transforme la pièce en extérieur au grès des envies.
Le garde-corps est support d’appropriation pour l’habitant qui peut y suspendre plantation en décoration. Le compartimentage des menuiseries d’un niveau à l’autre, ainsi que l’ouverture des séjours sur l’extérieur animent les façades.
Le garde-corps est support d’appropriation pour l’habitant qui peut y suspendre plantation en décoration. Le compartimentage des menuiseries d’un niveau à l’autre, ainsi que l’ouverture des séjours sur l’extérieur animent les façades.
CREER DES ESPACES EXTERIEURS POUR UNE PARTIE DES LOGEMENTS
Certaines façades Sud accueillent des balcons construits Hors-Site en ossature bois. L'écriture substile des façades nous incitent à créer une subtile diversité dans le traitement des balcons rapportés. Ils seront de deux types : les balcons filants et les balcons carrés.
Les balcons sont réalisés en structures poteaux-poutres fondées sur technopieux. Les caissons de planchers intégrant solivage structurele et platelage bois de finition sont réalisés en atelier et livrés finis sur site. Les structures auto-stables créées sont contreventées de tirants métalliques. Pour valoriser la structure, les gardes corps métalliques sont posés en léger retrait.
Les balcons sont réalisés en structures poteaux-poutres fondées sur technopieux. Les caissons de planchers intégrant solivage structurele et platelage bois de finition sont réalisés en atelier et livrés finis sur site. Les structures auto-stables créées sont contreventées de tirants métalliques. Pour valoriser la structure, les gardes corps métalliques sont posés en léger retrait.